Les moyens attribués par le Ministère pour la rentrée 2019 sont maintenant connus. Encore une fois, ces moyens seront insuffisants pour permettre d’accompagner la hausse démographique.
A la rentrée 2019, 1 168 élèves supplémentaires sont prévus dans les collèges de l’Essonne. Cette année encore, les dotations seront largement insuffisantes. Il n’y aura que 94 « Heures Postes » en plus : soit l’équivalant d’un poste d’enseignant pour 224 élèves supplémentaires !
Communiqué de presse de l’intersyndicale
du second degré et des organisations lycéennes
Les organisations syndicales des personnels et des lycéens font l’analyse que les réformes des lycées généraux et technologiques, de la voie professionnelle et du baccalauréat vont accroître les inégalités et la sélection entre élèves et établissements. Des remontées des académies, il se dégage une cartographie profondément inégalitaire de l’offre de formation. On peut ainsi évoquer de multiples situations où l’accès aux enseignements se restreint fortement. La liberté de choix laissée aux élèves et aux familles tant vantée par le ministre n’est qu’un leurre et fait courir le risque d’enfermer certains jeunes dans des impasses. Les choix de parcours sont étroitement corrélés aux choix que les élèves devront faire dans Parcoursup.
Journée nationale d’actions le 17 janvier,
afin de construire une grève massive le 24 janvier
Dans notre département, le mardi 15 septembre, le lycée Rosa Parks (Montgeron) sera en grève contre la réforme du lycée et ses conséquences. Nous vous invitons à signer leur pétition
Depuis des mois, la CGT dénonce:
- les attaques contre les salaires, la baisse des pensions et minima sociaux
- les attaques contre la protection sociale
- les réformes porteuses de régression sociale pour l’Éducation nationale et ses personnels.
Lire la suite du tract de la CGT Educ’action
Lire également le tract "Contractuel·les, AESH, Aed, Travailleur·ses précaires de l’éducation"
L’envolée des prix de nombreux produits indispensables à la consommation (Essence ou diesel +24 % en un an, le fioul domestique + 36 %, les produits frais alimentaires + 6 %), conduit à une colère légitime. Depuis plusieurs mois, le gouvernement a multiplié les cadeaux fiscaux aux plus riches, faisant suite aux nombreux allègements et autres aides au grand patronat.
C’est 200 milliards par an qui sont dilapidés dans ces aides et allègements qui n’ont pourtant pas d’impact positif pour l’emploi !
Alors que l’inflation progresse, que la France devient un «pays de bas salaires », que les retraités subissent une baisse de leurs pensions suite à l’augmentation de la taxe de la CSG de 1,7 %, le gouvernement vient chercher une nouvelle « manne financière » dans nos poches !
Lire la suite du tract de l’URIF
Lire également le communiqué d’appel de l’URIF et le communiqué commun intersyndical
Les élections professionnelles dans l’Education Nationale se sont déroulées du 29 novembre au 6 décembre. De nombreux soucis techniques sur le vote électronique ont perturbé le scrutin.
La CGT Education 91 progresse et devient la 3eme organisation syndicale de l’Education nationale dans le département. Avec 830 voix et 12,69%, nous progressons de 105 voix et de plus d’1,5 point. Elle conserve son siège au Comité Technique Départemental de l’Essonne, au CHSCT-D. A la CAPD des Professeur·es des Ecoles et des Institutrices et Instituteurs de l’Essonne, nous progressons d’une cinquantaine de voix (+2 points).
Lire également le communiqué académique et national.
Grande journée d'action le 14 décembre sur l'ensemble du territoire
Il faut agir pour une augmentation immédiate des salaires, pensions et de la protection sociale !
Depuis des décennies, le niveau de vie des salarié-e-s, des privé-e-s d’emplois et retraité-e-s se dégrade. La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois. L’écart se creuse de plus en plus entre la majorité de la population et les plus riches pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales et crédits d’impôts (CICE, etc.). La baisse des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.
Lire la suite du communiqué confédéral
Après la précédente réforme de 2008 qui a fait passer le Bac Professionnel d’une formation en 4 ans, à un bac en 3 ans, la réforme (censée s’appliquer à la prochaine rentrée) reviendrait à diminuer encore la formation pour la ramener à 2 ans et demi. Diminution des horaires d’enseignement général en Bac Pro et en CAP (les élèves n’auraient plus le droit d’accéder à la culture générale et à l’émancipation qu’elle permet…), développement de l’apprentissage (alors qu’il s’agit d’une voie très discriminante, discrimination liée à la signature du contrat d’apprentissage, là où les lycées pro accueillent toutes et tous les élèves), parcours mixtes et mixage des publics (des apprenti·e·s mélangé·e·s avec des lycéen·ne·s professionnel·le·s dans une même classe, alors même que les temps de formation et les rythmes sont différents) tels sont les ingrédients de cette réforme qui n’a pour seul but que de faire encore des économies sur le dos des plus défavorisé·e·s.
Des salariés actifs et retraités, des citoyens, expriment une colère légitime pour avoir les moyens de vivre dignement, pour plus de justice sociale. Cette colère, la CGT la comprend et la porte au quotidien depuis plusieurs mois et au travers de nombreuses journées d’action et de grèves. Alors que la France était en 2017 le 5ème pays producteur de richesses dans le monde, le chômage, le travail précaire s’accroissent et plongent dans le désarroi de plus en plus de familles, de citoyens...
Lire la suite de la déclaration
Lire également le tract d’appel à la manif des privés d’emploi et précaires
Monsieur le Ministre,
Par la présente, les enseignant·es soussigné·es tiennent à vous faire savoir qu'ils et elles ne sont pas dupes de la soi-disant démarche d'évaluation à laquelle vous les contraignez.
Nous ne sommes pas dupes de la soi-disant scientificité de ces épreuves qui, en se centrant sur des notions que les élèves ne peuvent avoir acquises, visent à démontrer abusivement les « failles » de l'école publique pour faire avaliser ensuite votre politique et vos méthodes.
Nous ne sommes pas dupes de votre soi-disant bienveillance, nous qui avons pu mesurer dans nos classes à quel degré de stress vous avez plongé des enfants de 6 ans aux premiers jours de leur scolarité élémentaire, en leur imposant ces tests inadaptés.
LA BAISSE DES HEURES D’ENSEIGNEMENT EN BAC PRO :
- 380 heures (grille 1) et – 296 (grille 2) pour les élèves / - 252 heures profs
UNE BAISSE INACCEPTABLE DES HEURES DISCIPLINAIRES EN PROFESSIONNEL COMME EN GENERAL :
la suite du tract Bac pro : en comparant à l’actuelle grille 1
Enseignement professionnel disciplinaire de 1152 à 856 (+108 chef d’œuvre et 128 de co-intervention) = - 296 h
En lettres-histoire de 380 à 267 (+71 de co-intervention) = - 42 h
En maths-sciences de 349 à 266 (+57 de co-intervention) = - 26 h
En LV1 de 174,5 à 168 et en LV2 (grille2) de 174,5 à 126… = - 48,5 h en LV2
Le 27 septembre, le 9 octobre et le 12 novembre, les personnels ont déjà montré leur rejet du projet de « transformation » de la voie professionnelle.
Le projet de grilles horaires, rejeté par le vote du CSE du 10 octobre, confirme la baisse du volume des heures disciplinaires en Enseignement professionnel et en Enseignement Général. L’insertion professionnelle sera dégradée, mais la finalité même de l’enseignement professionnel change : cette baisse de l’Enseignement Général, accompagnée de la sélection sociale par Parcoursup ghettoïse la voie professionnelle. Ce projet de nouvelle grille, l’annonce d’un plan social dans la filière GA, font craindre de nombreuses suppressions de postes.
Plusieurs établissements de notre département (LP Perret d’Evry, LP Pierre Mendès-France de Ris-Orangis, LPO Brassens de Courcouronnes, LPO Timbaud de Bretigny-sur-Orge…) accueillent des Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A), qui scolarisent des élèves de 16 à 18 ans nouvellement arrivés en France.
Si les cours de Français Langue Seconde (16 heures sur 28) sont financés par le Rectorat, les autres matières (mathématiques, histoire-géo…) sont des vacations financées via des subventions du Fond Structurel Européen, qui transitent par la Région Ile-de-France. En raison d’un audit comptable de l’Union Européenne, le financement n’est pas débloqué et les cours assurés en vacations sont suspendus. Pourtant, à la fin de l’année scolaire, ces élèves passeront le Diplôme National du Brevet !
MUTATION INTER ACADÉMIQUE 2019
SPÉCIAL SECOND DEGRÉ
les règles changent, les élu·e·s CGT seront à vos côtés
Le mouvement inter académique approche à grands pas. Pour obtenir une académie ou en changer, vous devrez vous connecter sur SIAM du jeudi 15 novembre 2018 à 12 h au mardi 04 décembre 2018 à 18 h. Cette année, la circulaire qui encadre les règles pour établir votre barème change de façon substantielle. Pour vous donner un maximum de chances de vérifier avec vous votre barème et faire valoir vos droits auprès de l’administration, nos élu-e-s sont là pour vous conseiller.
N’hésitez pas à venir nombreux·ses syndiqué·e et non syndiqué·e à la réunion d’information :
Jeudi 29 novembre de 17 h – 19 h
à la Maison des syndicats
12, place des Terrasses de l’Agora
91 000 Evry.
En effet, la constitution du barème constitue l’étape la plus importante du mouvement car c’est sur cette base que se réalisera l’affectation lors de la CAPN (Commission administrative paritaire nationale).
L’ÉCOLE EST UNE PRIORITÉ ? FAUX
1800 suppressions globales de postes dans les collèges et lycées pour la rentrée 2019 !
- 2600 suppressions de postes dans le second degré avec une augmentation du nombre d’élèves
- Hausse des effectifs/classes
- Dégradation des conditions d’étude des élèves et de travail des personnels.
- Suppression de 400 postes administratifs et techniques. 1 poste supprimé dans un EPLE ou un service, c’est du travail reporté sur les personnels
maintenus en place ET une mobilité forcée.
OBJECTIF BUDGÉTAIRE 2019 : 3000 suppressions de postes dans le second degré public et les services administratifs !
Lire le communiqué intersyndical "Contre la réforme Blanquer de la voie professionnelle"
Elections Professionnelles 2018, c'est parti !
Du 29 novembre au 6 décembre auront lieux les élections professionnelles dans l’éducation nationale.
Ces élections vous permettent de désigner vos représentant·e·s dans toutes les instances au niveau départemental, académique et national (CAPD, CAPN, CTA, CTM, CCP …).
Ce vote se fait par voie informatique et en plusieurs étapes. Dès maintenant, vous devez ouvrir votre espace électeur.
Pour vous aider voici un tutoriel qui vous donne la démarche à suivre.
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L’intersyndicale CGT Éduc’action- SNUEP FSU – SNEP FSU – SNALC – SUD Éducation – SNCL – SIES FAEN - se félicite de la réussite de la journée de grève du 27 septembre dans la voie professionnelle. Les personnels rejettent le projet de réforme de la voie professionnelle imposé à marche forcée par le ministre, comme en témoignent les 20 à 30 % de grévistes dans les établissements. Les rassemblements et les manifestations qui se sont déroulés sur l'ensemble du territoire ont été un succès
9 octobre : Tou-te-s en grève
MANIFESTATION MONTPARNASSE 14H
Face à ce projet de société et aux annonces de décisions régressives et de contre-réformes, l’heure est à la défense des fondements de notre modèle social et à la conquête de nouveaux droits.
9 octobre : Tou-te-s en grève
Manifestation régionale à l'appel de l’intersyndicale
( Solidaires-CGT-UNEF-UNL-FIDL-FO-FSU ).
Départ 14h de Montparnasse.
On le sait, malgré les atermoiements du gouvernement, sa chute de popularité dans les sondages et sa propension à divulguer les projets de contre-réformes via la presse en ignorant les organisations syndicales représentatives des salarié·es et des retraité·es, c’est une réelle volonté de changer la société qui anime Macron. Pas dans l’optique d’améliorer le quotidien de toutes et tous, de conquérir de nouveaux droits, de renforcer la protection sociale, de reverser les richesses créées par le travail aux salarié·es par l’augmentation des salaires et des retraites…
Lire la suite de l’appel de la FERC-CGT.
Vous trouverez également ici l'appel de l'URIF-CGT
30 % de grévistes dans la voie professionnelle et 2000 collègues de la région parisienne dans la rue, c’est une mobilisation forte en cette rentrée. Les professeurs de lycée professionnel ont pris la mesure de la nocivité des projets gouvernementaux. Le ministère est resté sourd aux revendications des personnels durant l’audience intersyndicale qui a suivi la manifestation, il a refusé de revenir sur les textes et les grilles horaires en assumant totalement la baisse horaire qui va impacter nos élèves.
Vous trouverez également ici des photos de la manifestation Île-de-France.
L’intersyndicale CGT Éduc’action- SNUEP FSU – SNEP FSU – SNALC – SUD Éducation – SNCL – SIES FAEN - se félicite de la réussite de la journée de grève du 27 septembre dans la voie professionnelle. Les personnels rejettent le projet de réforme de la voie professionnelle imposé à marche forcée par le ministre, comme en témoignent les 20 à 30 % de grévistes dans les établissements. Les rassemblements et les manifestations qui se sont déroulés sur l'ensemble du territoire ont été un succès.
Ces chiffres sont d’autant plus impressionnants que le ministère n'a révélé son projet réglementaire de grilles horaires qu'en début de semaine – laissant aux organisations syndicales un délai très court pour informer, échanger avec la profession.
L’intersyndicale de la voie professionnelle s’est réunie mardi 11 septembre 2018. Elle considère que le calendrier imposé par le ministre ne permet pas de discuter réellement de son projet de réforme de la voie professionnelle qui aura pourtant un impact majeur sur les personnels et les élèves. Pour nos organisations syndicales la finalité de la voie professionnelle est de permettre, à la fois une insertion immédiate dans la vie active et des possibilités de poursuite d’études réussie. Les grilles horaires élèves proposées vont à l’encontre de ces objectifs, elles vont entraîner des suppressions de postes dans toutes les disciplines. Les « secondes par famille de métiers » censées retarder l’orientation seront également source de suppression de postes en permettant un remplissage optimum des classes. Nos syndicats considèrent aussi que les incertitudes qui subsistent sur les modalités de restructuration de la filière GA sont inacceptables.
Le projet du Ministre de l’Education Nationale sur la voie professionnelle est désormais connu. L’objectif affiché est de « viser l’excellence », de faire des lycées professionnels des « Harvard du pro » mais les propositions faites ne permettent pas de tenir ces objectifs. La baisse des heures élèves, la baisse des heures disciplinaires et les milliers de suppressions de postes annoncées vont dégrader les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves.
SIGNEZ LA PETITION : « Un plan d’urgence pour la voie professionnelle du lycée !
Des réformes à marche forcée : Mouvement étudiant, grèves SNCF, mobilisations dans les hôpitaux… Le printemps a connu de nombreux mouvements sociaux contre des réformes imposées par le gouvernement. L’été a marqué un temps d’arrêt et le gouvernement comptait sur la torpeur estivale pour endormir toutes ces contestations. Malgré son image quelque peu écornée par « l’affaire Benalla », le gouvernement n’entend pas, cependant, mettre un frein aux réformes. Au regard du menu concocté par nos dirigeant·es, la rentrée ne laissera guère de répit aux salarié·es !
Le gouvernement Macron poursuit sa politique libérale. Avec le projet CAP 2022, il veut développer la précarité contre le statut de la Fonction publique. Il s’attaque aux services publics et menace le système de retraite. Le ministre de l’Éducation nationale a présenté ses mesures pour la "revalorisation" de la voie professionnelle et, sans surprise pour nous, c'est une prolongation de la réforme Penicaud sur la formation professionnelle qui est, elle aussi, une mise à sac du service public !
Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant. es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, introduction de l’état d’urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l’égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international.
Télécharger le tract et n'hésitez pas à diffuser massivement
En publiant tour à tour une note aux recteur-trices imposant la formation continue des personnels puis les circulaires sur les méthodes pédagogiques à appliquer dans les apprentissages, le ministre Blanquer veut mettre au pas les enseignant-es et imposer son idéologie...
Les mobilisations de ce début de mois de mai ont été des succès, notamment le rassemblement du 2 mai pour réclamer des moyens pour l’éducation dans le 91. Vous trouverez ici un dossier de photos et un article du parisien 91. La prochaine journée interprofessionnelle de mobilisation sera le 22 mai : une journée de grève avec 2 manifestations !
L’Assemblée Générale Éducation 91, soutenue par la CGT Éducation 91, appelle à une manifestation à Évry le 22 mai au matin.
La convergence des luttes est possible car ce jour-là, 9 organisations syndicales appellent l’ensemble de la Fonction Publique à la grève.L 'après-midi, la manifestation régionale "Fonction Publique", à laquelle l'Union Régionale CGT Île de France s'associe, ira de place d'Italie à gare Montparnasse.
Communiqué de l’intersyndicale académique Dans le 2nd degré, dans la Fonction Publique, comme dans les autres secteurs, amplifier les mobilisations !
Education, Fonction Publique, retraités, secteur privé, SNCF, les mesures prises par Emmanuel Macron se multiplient et s’inscrivent toutes dans la droite lignée de politique néo-libérales aux effets délétères, à l’œuvre depuis 35 ans.
Dans l’académie de Versailles, le SNES-FSU, le SNUEP-FSU, le SNEP-FSU, la CGT Educ’action et Sud Education appellent les personnels du 2nd degré :
- à participer à la manifestation interprofessionnelle du jeudi 19 avril (départ 14h Montparnasse)
- à participer massivement aux manifestations du mardi 1er mai
- à faire grève le jeudi 3 mai (journée d’action dans le 2nd degré) et à participer aux manifestations prévues et AG de grévistes
- à faire grève le mardi 22 mai (journée d’action dans la Fonction Publique), et à participer aux manifestations prévues et AG de grévistes
Manifestation Unitaire du 1er Mai 2018
De très nombreux salariés du public, du privé, les retraités se mobilisent pour défendre l’emploi, le service public, ou exiger des augmentations de salaires et des pensions !
Ce sont les cheminots, les salariés de la Fonction publique, de l’enseignement, de l’énergie, de la justice, des Ephad, de Carrefour, d’Air France, ainsi que les étudiants contre la sélection pour l’entrée à l’Université.
Rassemblement des parents, personnels et élèves des collèges et lycées du 91 devant la DSDEN de l'Essonne.
MERCREDI 2 MAI à 15H00 au Boulevard de France à Évry
La baisse généralisée des moyens au regard des effectifs, les suppressions de postes diverses, la fermeture des CIO, la situation de la voie professionnelle, la réforme du lycée et du bac, la mise en place de Parcoursup sont abordées.
Le 10 octobre 2017, à l’appel de toutes les organisations syndicales, des centaines de milliers d’agent·e·s de la Fonction publique faisaient grève et manifestaient pour des augmentations salariales et le dégel du point d’indice, des créations d’emplois dans les nombreux services frappés par le sous-effectif et le non-rétablissement du jour de carence. Dans les jours et les semaines qui ont suivi, les seules réponses du président de la République, du Premier ministre et du ministre en charge de la Fonction publique ont été le maintien de toutes leurs décisions porteuses de lourdes régressions et la poursuite, à la hussarde, de « CAP 2022 », entreprise de démantèlement des services publics.
Lire le tract de la CGT Fonction publique
Lire l'appel intersyndical "POUR LES MISSIONS PUBLIQUES, L’EMPLOI, LE POUVOIR D’ACHAT TOUTES ET TOUS MOBILISE-E-S LE 22 MARS"
Signez et faites signer la pétition intersyndicale "Pour la fonction publique et les services publics"
L’Union fédérale des syndicats de l’État CGT appelle les retraité·e·s de la Fonction publique de l’État à manifester le 15 mars 2018 pour la revalorisation de leur pouvoir d’achat et l’amélioration de leurs droits légitimes.
Depuis le 1er janvier, 10 millions de retraité·e·s subissent l’augmentation de 1,7 point de la Contribution Sociale Généralisée (CSG), cela se traduit par une baisse conséquente de leur pension. Leur taux de CSG est passé de 6,6 % à 8,3 %, soit une augmentation de 25,8 %. Ce qui représente environ une perte de : - 306 € par an pour une pension brute de 1 500 € par mois, - 408 € par an pour une pension brute de 2 000 € par mois...
Lire la suite dans le tract de l'UFSE-CGT "Le 15 mars 2018 : journée nationale d’actions des retraités"
Lire le tract unitaire intersyndical
"NON À LA BAISSE DES PENSIONS Les retraitées et les retraités : ni privilégiés ni assistés !"
Assez de ces inégalités de salaires ou de déroulement de carrière qui font qu'en France les femmes gagnent en moyenne 24% de moins que les hommes dans le privé et 18% dans la Fonction publique. Victimes du plafond de verre, majoritaires dans les emplois les plus précaires, elles accumulent toutes ces inégalités jusqu'à la retraite avec des pensions inférieures de 42% à celle des hommes.
Assez de ces propos sexistes, de ces actes de harcèlement ou de violences dont sont le plus souvent victimes les femmes. L'actualité, avec l'insupportable affaire Weinstein, nous a malheureusement montré l'ampleur du phénomène toutes catégories sociales confondues...
Lire la suite dans le 4 pages spécial 8 mars de la CGT-Éduc'action "Assez"
Voir sur le site confédéral CGT :
Journée du 8 mars du droit des femmes
La grande enquête des violences au travail
Voir sur le site fédéral FERC-CGT :
Projet Mathiot : Un lycée inégalitaire construit pour permettre la sélection en licence.
La mission Mathiot a remis son rapport sur la réforme du lycée général et technologique le 24 janvier. Le texte préconise de supprimer les séries et de créer un lycée modulaire, avec une seconde générale (avec spécialisation au 2e semestre), et une 1ère et terminale constituées d’un tronc commun de disciplines (autour de 15h en 1ère et 12h en terminale) et d’une unité de spécialisation avec des couples de disciplines « majeures » à choisir parmi des binômes définis nationalement ainsi que de 2 «mineures».
La politique de Macron s’attaque violemment aux classes moyennes et populaires.
Elle est un mélange d’austérité budgétaire (baisse des APL, hausse de la CSG, attaques contre les services publics) au bénéfice des plus riches (baisse de l’impôt sur la fortune), de déréglementation et de casse des cadres collectifs à l’image des ordonnances.
Les décisions gouvernementales le démontrent: le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement mènent une politique au service du profit, des plus riches et du MEDEF.
Face à cette avalanche de mauvais coups, il ne saurait être question de demeurer les bras croisés. Il est d’ailleurs malhonnête de prétendre que l’élection de Macron correspond à une adhésion massive à son programme, tant s’en faut.
Depuis l'arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s'accumulent pour les agent.e.s de la Fonction publique : gel de la valeur du point indice, rétablissement de la journée de carence, perspective de 120 000 suppressions d'emplois sur les 3 versants de la Fonction publique...
Manifestation Jeudi 21 septembre à 14h
Place du 18 juin 1940 (Montparnasse) vers Place d’Italie.
La forte journée de mobilisation unitaire du 12 septembre a fait la démonstration de la détermination des salarié·e·s, jeunes, retraité·e·s à contester la loi travail XXL préparée via les ordonnances Macron. Ces ordonnances prolongent et aggravent la loi El Khomri dont nous continuons à demander l’abrogation.
L’inversion de la hiérarchie des normes est poussée jusqu’au bout, ce n’est plus de norme du tout. L’individualisation complète du contrat de travail est une revendication patronale pour baisser le « coût du travail » et faciliter les licenciements au motif que cela faciliterait les embauches. Non seulement des économistes ont démontré que cela n’était pas exact, mais le MEDEF se refuse à tout engagement de création d’emplois.
La forte journée d’action unitaire du 12 septembre a montré que les salariés du privé, comme du public, les retraités, les jeunes refusent les ordonnances Macron. Ces ordonnances ont comme fil rouge, toujours plus de flexibilité, de précarité, moins de rémunération, de droits, de protection sociale. C’est un projet qui répond aux exigences patronales ! Ces mesures partout où elles ont été imposées n’ont jamais éradiqué le chômage, ni la précarité, au contraire elles ont amplifié le dumping social, les inégalités et la pauvreté.
Malgré une abstention historique, les élections législatives ont donné une large majorité au parti présidentiel. Le gouvernement a donc toutes les cartes en mains pour mettre en œuvre sa politique de destruction, minutieuse, de décennies de conquêtes sociales. Le MEDEF se frotte les mains !
Menaces sur le Service Public d’orientation dans l’Essonne
Sur les 10 CIO (Centres d’Information et d’Orientation) de l’Essonne, 3 (Les Ulis, Chilly et Arpajon ou Ste-Geneviève des Bois) sont menacés par le désengagement du Conseil Départemental.
Le rôle des CIO consiste à favoriser l'information sur les études, les formations professionnelles et les professions, ces lieux ouverts à tous, accueillent en priorité les jeunes scolarisés et leurs familles.
A la rentrée 2017, les centres des Ulis et de Massy seront regroupés sur le site actuel du CIO de Massy. Les centres de Chilly et de Savigny-sur-Orge seront regroupés sur le site actuel de Savigny-sur-Orge. Ils seront fusionnés pour la rentrée 2018. Le regroupement des centres d’Arpajon et de Sainte-Geneviève-des-Bois sera également étudié pour la rentrée 2018. Les fusions à la rentrée 2018 s’accompagneront de suppressions de postes.
Pour l’instant, le CIO d’Etampes semble sauvé de justesse. « le Conseil Départemental a pris en considération la configuration particulière du bassin d’Etampes et accepte de participer au complet maillage du territoire en conservant la gestion du CIO situé dans cette commune. ».
En diminuant le nombre de centres, en éloignant le service public de l’usager, on dégrade leurs possibilités d’accès à l’information sur les métiers et les études et leurs possibilités de bénéficier d’une orientation choisie.
Au moment, où l’on parle de transférer plus de compétences aux Conseils Régionaux sur la voie professionnelle, ces fermetures annoncées de CIO dans le département montrent bien que c’est le service public de l’Education Nationale qui est garant de l’équité entre territoires.
La CGT s’oppose à ces décisions et exige du Conseil Départemental le maintien de tous les CIO.
A Evry, le 27 juin 2017
Télécharger le communiqué au format pdf
A peine élu Macron confirme la mise en œuvre de son programme antisocial et la ministre du Travail fourbit ses armes. La nomination d’un Premier ministre, proche d’Alain Juppé et soutien de François Fillon, est symbolique du sens donné à l’action du gouvernement. Sa composition montre également que les ministres ne sont pas tous des inconnus de la politique... Quand à l’ouverture à la socité civile, c’est plutôt de l’ouverture au MEDEF qu’il s’agit : L’ancienne DRH du groupe Danone, Muriel Pénicaud, vient de nommer une équipe de choc qui ne laisse aucune illusion sur les décisions politiques à venir dans les prochaines semaines
Pour en finir avec les reculs sociaux qui font le terreau de l’extrême droite
Manifestation Ile de France - République 14h30
La bourse du travail de l’Essonne a 30 ans
Contre l’expulsion de la bourse du travail d’Evry
Pourquoi une Bourse de Travail en Essonne ?
1984 : création de la Bourse du Travail de l’Essonne par le Conseil Général avec les syndicats
2017 : décision du président du Conseil départemental d’expulser les syndicats
A quelle fin et pour quelle utilisation et à quel coût cette expulsion?
venez soutenir votre bourse du travail de l’Essonne, le samedi 18 mars de 14h à 18h à l’occasion de ces 30 ans
Dans la Fonction Publique, l'idée est répandue d’une réelle égalité salariale entre les femmes et les hommes puisque les statuts des personnels sont régis par décrets, et que les salaires sont définis par des grilles de rémunérations non discriminantes. Pourtant, il existe bel et bien des inégalités de revenus, de déroulement de carrière et de conditions de travail entre les femmes et les hommes.
Ainsi dans la Fonction Publique d'Etat, l'écart salarial se chiffre à environ 17 % et une étude de la DGAFP (Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique) de mars 2015 indique que « plus les niveaux de rémunérations des emplois sont élevés, moins les femmes ont une probabilité d’y accéder, ce qui confirme l’existence d’un plafond de verre. »
Lire également :
- le tract de la FERC-CGT "8 mars : luttons toutes et tous pour l’égalité des droits !"
- le tract de la CGT-Éduc'action "Faire du 8 mars une journée d'action et de grève pour les droits des femmes ! "
- le tract de la confédération CGT "# 8 mars 15H40 : en grève !"
- l'appel unitaire pour le 8 mars 2017 : GAGNONS L’ÉGALITÉ FEMMES/HOMMES DANS LA FONCTION PUBLIQUE TOUTES ET TOUS DANS L’ACTION LE 8 MARS 2017
Poursuivre la mobilisation pour une carte élargie des lycées de l’Education Prioritaire,
en grève le 10 janvier !
La mobilisation dans les lycées de l’Education Prioritaire se poursuit : les actions de ce début d’année (grève et rassemblement le mardi 3 janvier, reconduction, grève et manifestation le jeudi 5 janvier) ont rassemblé un grand nombre de personnels. Tout montre que la détermination des personnels ne faiblit pas. Ils sont toujours aussi nombreux à dénoncer l’abandon des lycées de l’Education Prioritaire pendant ce quinquennat et à revendiquer une carte élargie des lycées en Education Prioritaire.
Tous en grève le 3 janvier pour un statut des lycées en éducation prioritaire !
La mobilisation des lycées d’éducation prioritaire des académies de Versailles, Créteil, Paris (depuis le mois de septembre) rejoints depuis par les établissements des académies d’Amiens, Lille, Lyon, Marseille a permis d’obtenir des avancées :
- La prorogation de la clause de sauvegarde de deux ans.
- La création de 450 emplois destinés au lycée d’éducation prioritaire.
- La reconnaissance de l’importance d’une réforme de l’éducation prioritaire en lycées…
Pourtant, les propos de la ministre renvoyant cette mesure à une hypothétique prochaine mandature sont proprement inacceptables. C’est un chantage électoral éhonté qui traduit le mépris du gouvernement pour les personnels et les élèves. De plus, ces mesures ne répondent pas à la principale revendication des collègues :
La création d’un statut clair de lycée en éducation prioritaire, seule garantie sur le long terme !