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Dès le 5 décembre, faisons reculer le gouvernement sur le projet de 3 jours de carence et 90% du salaire pendant les trois premiers mois d'arrêt. La perte de salaire est très importante ! Injustice, mépris et dégradation des conditions de vie sont inacceptables. #greve5decembre
— CGT Éduc’action (@cgteducaction.bsky.social) 20 novembre 2024 à 09:12
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La colère est grande dans l’Éducation nationale. Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, tient un discours qui relève du fonctionnaire bashing et multiplie les contrevérités. Nous le rappelons avec force : les personnels de l’Éducation nationale ne sont pas plus absents que dans le privé. Le passage de 1 à 3 jours de carence et la baisse de l’indemnisation de l’arrêt maladie sont des mesures punitives comme si les fonctionnaires étaient coupables d’être malades alors même que les gouvernements successifs portent une lourde responsabilité dans la dégradation de leurs conditions de travail et, en définitive, de leur santé. Cette baisse du traitement pénalisera les agents, tout particulièrement celles et ceux en situation de précarité, mais aussi davantage les femmes. Jours de carence, diminution de l’indemnisation de l’arrêt maladie, suppression de la GIPA, gel de la valeur du point d’indice et absence de mesure salariale pour les agents dans le budget 2025 : le gouvernement stigmatise nos collègues, et dans le même temps organise la dégradation de notre pouvoir d’achat.
— CGT Éduc’action (@cgteducaction.bsky.social) 16 novembre 2024 à 10:06
Pour l’illustrer deux affaires ont marqué les esprits pour les féministes que nous sommes et il ne s’agit pas de surfer sur des sujets à l’instar des médias.
Tout d’abord, la cruauté subie par Gisèle Pélicot mais surtout la façon dont elle appréhende le procès de ses nombreux violeurs. Faire de ce procès, une tribune publique est d’un courage extrême et donne l’occasion de dévoiler au grand jour des actes qui loin d’être isolés dans le monde, montrent jusqu’à quel point peut être poussé le système de domination masculine. Et la défense de certains accusés qui consiste à invoquer l’emprise nous met en colère car au final ils refusent d’assumer et se cherchent des circonstances atténuantes qui n’ont pas lieu d’être. Bravo Gisèle, nous te croyons et nous te soutenons.
Dans le prolongement de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, # 25 novembre , en partenariat avec la commune d’Itteville et le cinéma itinérant de Cinessonne, l’UD CGT 91 vous propose une soirée publique avec la projection du film.
VENDREDI 29 NOVEMBRE 2024 à 19H00
Salle Georges Brassens - 1, rue des Grives - 91760 Itteville, suivi d’un débat animé par le collectif femmes mixité de l’UD91.
Ouvertures des portes 18h30
PARTICIPATION LIBRE
Réservation par mail CGT : ud91-femmesmixite@cgt.fr
Plusieurs collèges essonniens sont déjà concernés par cette mesure, dangereuse à plus d’un titre, pour le service public d’éducation. Au lieu de garantir des conditions de travail décentes aux agent.es d’entretien qui s’épuisent à la tâche pour rendre les lieux propres, accueillants et fonctionnels, le Conseil Départemental préfère avoir recours à des associations pour remplacer les fonctionnaires territoriaux dont il est responsable. Les nouveaux personnels employés sont précarisés, méprisés et fragilisés par des conditions d’emploi inacceptables.
Cliquer sur les liens suivants :
Suivi de votre demande de mutation par la CGT Éduc’action Versailles
Contacts
N’hésitez pas à demander des conseils aux élus académiques de la CGT Éduc’action Versailles :
Documentation Le mouvement interacadémique
La cure d’austérité prévue par M.Barnier est en réalité plus sévère que celle claironnée depuis plusieurs jours et annonce des jours noirs pour une majorité de la population (notamment les plus précaires), les Services publics et l’École.
M.Barnier nous ressort les traditionnelles et brutales recettes libérales déjà largement utilisées sous Sarkozy: coups de serpe dans les budgets des Services publics, suppression de postes…
Comme si personne n’avait tiré les enseignements de l’épisode Covid où ces Services publics ont montré leur importance tout autant que leur fragilité, résultat de cette politique libérale. Comme si, face à une telle situation économique, ressortir inlassablement ces orientations budgétaires étaient une solution alors qu’elles en sont la cause… Agir ainsi et limiter les rentrées fiscales (suppression ISF, exonération cotisations patronales…), c’est clairement assumer une politique qui favorise les plus riches et organise la casse du modèle social français.
Déclaration commune des organisations syndicales FSU, UNSA, CFDT, CGT, SNALC & SUD au CSA ministériel du mercredi 9 octobre 2024
Opale : un calendrier de déploiement desserré, une bonne chose…
Mais pour les perspectives de simplification, nos craintes demeurent !
Nos organisations syndicales étaient pourtant ressorties de l’audience ministérielle du 3 septembre dernier un peu rassurées : un desserrement du calendrier de déploiement avait été acté par la direction ministérielle et nous avions pris connaissance en séance du rapport de l’IGESR sur le sujet qui objectivait des situations de souffrance au travail subies par de trop nombreux-ses collègues.
École inclusive… la tâche est immense
Alors que les gouvernements Macron et le ministère de l’Éducation nationale nous vendent fièrement une politique « historique » d’École inclusive (affirmation fausse au demeurant), leurs dernières déclarations indiquent qu’un dangereux virage est en train d’être pris. Le tout aidé par le récent rapport de la Cour des comptes sur la question… L’objectif est de basculer de l’École inclusive à « l’école accessible ».
Face à l’explosion du nombre d’élèves avec des notifications MDA-MDPH, nécessitant donc un recrutement massif de personnels AESH, le pouvoir sort désormais les freins pour indiquer qu’on recrute trop, mais surtout que l’aide humaine ne peut pas tout résoudre. Et que la prise en charge la plus efficace est uniquement celle portée par les seul·es enseignant·es dans leurs classes… On renvoie ainsi à ces dernier·ères la seule responsabilité de la prise en charge du handicap alors qu’ils·elles ne sont pas formé·es, qu’ils·elles travaillent avec des effectifs surchargés. Rappelons que nos collègues sont déjà confronté·es à l’épuisement professionnel dû à leurs conditions de travail catastrophiques et que l’accueil adapté des élèves à besoins particuliers sans moyens humains supplémentaires va accentuer cette situation (notamment avec la charge de travail supplémentaire)… Une nouvelle fois, l’État cherche à se désengager et se déresponsabiliser.
Rentrée 2024 en Lycée Général et technologique
Après des réformes illégitimes et réactionnaires, maintenant des hauts cris sur les dépenses publiques… qui annoncent de nouvelles coupes dans le budget ! Pendant ce temps, la crise du recrutement s’aggrave, des postes ne sont pas pourvus et nos métiers sont mis à mal. Si nous constatons quelques reculades (mise en pause de la réforme du brevet, réduction des programmes de SES en terminale, réduction budgétaire sur le PACTE…), la rentrée 2024 prolonge la dynamique des années précédentes. Vous trouverez dans cette publication le premier bilan qu’en tire la CGT Éduc’action pour les lycées généraux et technologiques.
Éducation, c’est une rupture que les personnels exigent !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le gouvernement Barnier est désormais au complet et c’est Anne Genetet qui hérite du portefeuille du ministère de l’Éducation nationale. Issue des rangs de Renaissance, cette députée, plutôt connue pour les questions de Défense n’est pas experte des questions d’Éducation. Ce manque d’expertise est de toute évidence un très mauvais signal envoyé aux personnels de l’Éducation qui sont lassés de tenir le système à bout de bras.
D’ici là, la CGT Éduc’action appelle tous les personnels à s’emparer de la journée interprofessionnelle de grève du 1er octobre. Ensemble gagnons des moyens et une politique ambitieuse pour mettre en œuvre un autre modèle d’École, exigeons l’abrogation de la réforme des retraites et de la loi de transformation de la Fonction publique, un réinvestissement massif dans les services publics et des augmentations de salaires.
EN GRÉVE LE 1ER OCTOBRE !
POUR NOS RETRAITES, NOS SALAIRES, NOS SERVICES PUBLICS ET POUR UNE ÉCOLE ÉMANCIPATRICE
Après la claque aux élections européennes, la dissolution manquée et la nouvelle claque aux élections législatives… ce pouvoir n’accepte toujours pas d’avoir perdu. Pour lui, hors de question de toucher à la retraite à 64 ans, alors que le rejet de cette contre-réforme a largement contribué à la défaite électorale de Macron.
Soutenu par les macronistes et la droite, adoubé par le RN, le gouvernement Barnier prépare un budget austéritaire qui fragilisera davantage les services publics les salaires et les conditions de travail des personnels. Sans parler de la vision réactionnaire de l’Éducation que laisse présager cet attelage. Il y a urgence à exiger un autre projet de société.
À Paris, RDV à 14h30 à Port-Royal.
Depuis plusieurs années, dans l’Essonne, des centaines d’élèves se retrouvent sans classes à la rentrée. On peut noter des difficultés particulières dans les affectations des élèves en 2nd Bac Pro et en 1er STMG.
Par manque de place, on propose des redoublements à des élèves qui ont reçu des avis favorables au passage en conseil de classe.
La DSDEN vient de prendre la décision de saturer les classes avec le passage de 30 à 32 élèves des classes de 2nd Bac Pro tertiaire et à 36 des 1ère STMG.
L’année dernière déjà, le rectorat avait fait le pari du décrochage scolaire pour offrir une place à chaque élève en assumant pratiquer le « surbooking ».
La rentrée s’avère encore une fois chaotique : classes surchargées quel que soit le niveau et des élèves de seconde sans affectation en particulier en LP. La hausse démographique sur le département n’a pas été anticipée et les établissements scolaires sont saturés. Les conditions de travail des communautés éducatives se trouvent extrêmement dégradées.
RENTRÉE 2024 : Nos revendications doivent désormais s’appliquer !
Après la claque aux élections européennes, la dissolution manquée et la nouvelle claque aux élections législatives… ce pouvoir n’accepte toujours pas d’avoir perdu. Les conditions de rentrée, elles, se suivent et se dégradent. La ministre démissionnaire n’essaie même plus de faire croire qu’il y aura un·e enseignant·e dans chaque classe ou que le budget suffira à financer notre École… sans parler des contre-réformes en cours. Nous avons besoin de Services publics de qualité, notamment l’Éducation. Le temps est venu de faire appliquer nos revendications !
Dès cette rentrée,
construisons une dynamique de mobilisation pour faire appliquer les revendications de la CGT Educ’action
Toutes et tous en grève le 10 septembre
Refusons collectivement de faire passer les évaluations nationales
Portons un autre projet d’école
Plus que jamais nous savons que les victoires ne pourront venir que grâce à un renforcement du syndicalisme de lutte. Se syndiquer c’est contrer le projet d’École de l’extrême droite, contrer celui des gouvernements qui se succèdent depuis plusieurs décennies, participer à l’activité de terrain quotidienne pour gagner sur nos revendications.
Et si j'osais la CGT Éduc'action
Contre l'extrême droite, la CGT se mobilise et propose aux salarié·es de s’organiser dans tous les lieux de travail pour gagner sur nos revendications et met à votre disposition du matériel militant qui sera mis à jour régulièrement.
Chaque militant·e CGT dans une entreprise ou une administration peut changer la donne : vos collègues vous connaissent et vous font confiance. Ils ont confiance dans la CGT grâce à votre travail de proximité toute l'année. Tuto "Je suis CGT, à moi de jouer"
Pas une voix ne doit aller à l’extrême droite et ses alliés.
C’est pourquoi la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à battre le RN et faire en sorte qu’il ait le moins d’élu·es possibles.
Au-delà du vote aux élections législatives pour éviter le pire avec le RN, c’est en imposant une transformation de la société au service de la justice sociale que nous écarterons durablement l’extrême droite et le fascisme du pouvoir.
Pour cela, la CGT Éduc’action portera ses revendications pour les élèves et les personnels, pour une société et une École émancipatrices. C’est par la mobilisation sociale, quel qu’en soit le résultat, que nous pourrons imposer nos revendications.
La CGT Éduc’action appelle les personnels à un sursaut, à se réunir et à se mobiliser pour exiger la mise en œuvre de nos revendications, mais aussi à se joindre aux manifestations. Elle appelle à manifester le dimanche 23 juin prochain à l’appel des organisations féministes et syndicales et à se mobiliser massivement le 27 juin, y compris par la grève, contre le « Choc des savoirs », le projet de réforme de la Fonction publique et pour nos revendications
Cela fait plusieurs années que l’extrême droite, dont le RN est le fer de lance, fait de l’entrisme dans l’Éducation nationale via des associations de parents d’élèves ou des syndicats. Ils font de l’École un des axes de leur projet idéologique. Leurs propositions sont dangereuses et vont à l’encontre du projet porté par la CGT Éduc’action.
Nos revendications sont à l’opposé de celles du RN et de l’École que les gouvernements successifs mettent en place depuis plus d’une décennie.
Défendons l’École publique et imposons des réformes qui en feront une École émancipatrice et non un instrument de tri social et culturel !
DÉFENDONS L’ÉCOLE PUBLIQUE ET IMPOSONS DES RÉFORMES QUI EN FERONT UNE ÉCOLE ÉMANCIPATRICE ET NON UN INSTRUMENT DE TRI SOCIAL ET CULTUREL !
C’est avec une énorme colère que la CGT de l’Essonne accueille les résultats des élections européennes et l’annonce de la dissolution, alors qu’elle alerte en vain depuis des années.
Emmanuel Macron en porte la responsabilité.
Il n’a cessé de banaliser le Rassemblement National, en reprenant ses thèses, et mène avec le patronat une politique sociale violente qui accrédite l’idée que la seule alternative serait l’extrême droite.
En décidant d’organiser des élections législatives en trois semaines à la veille des Jeux Olympiques et après les premiers départs en vacances, le président de la République joue, encore une fois, avec le feu.
Nous appelons l’ensemble de nos syndicats et de nos syndiqués, à discuter, partager, informer leurs collègues de travail sur l’imposture sociale du rassemblement nationale et de l’extrême droite.
L’extrême droite est l’ennemie des travailleuses et de travailleurs !
Pour preuve les députés ont voté :
- Contre l’augmentation du smic.
- Contre l’indexation du smic sur l’inflation.
- Contre la revalorisation des pensions de retraites.
- Contre la gratuité des cantines.
- Contre le gel des loyers.
- Contre la taxation des plus riches.
- Pour la réduction des droits liés au chômage.
La CE de l’UD appelle également tous nos syndiqués à participer à toutes les initiatives, rassemblements, manifestations, prises de parole…
➢ Manifestation intersyndicale régionale samedi 15 juin à 14h Place de la république -Nation. (une intersyndicale 91 est prévu le 17juin)
Aussi nous demandons à l’ensemble de nos élu-es et mandaté-es de prioriser la discussion avec les salarié-es plutôt que les instances non essentielles. La CGT est une cible de l’extrême droite et si cette dernière arrive au pouvoir, nous pouvons déjà craindre une aggravation des attaques violentes contre nos droits et nos militants.
A l’instar du monde syndical, depuis la lutte contre la réforme des retraites, il est vital qu’un rassemblement progressiste devienne une évidence pour chacun.
Le monde du travail est en attente de réelles perspectives.
- L’urgence sociale et environnementale
- Des propositions fortes pour augmenter les salaires et les pensions
- Défendre notre industrie et nos services publics
- Gagner le droit à la retraite à 60 ans
L’extrême droite obtient presque 40% des suffrages exprimés aux élections européennes. Les prochaines élections législatives laissent craindre une arrivée au pouvoir imminente du Rassemblement national.
Nous rappelons solennellement notre opposition aux idées d’extrême droite : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie. L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles. L’extrême droite ne condamne jamais l’insuffisance des moyens, ni ne parle de la dégradation des conditions de travail. Jamais elle ne porte un regard critique sur les inégalités scolaires et sociales des élèves qui n’ont cessé de se renforcer, sauf pour rendre l’immigration responsable de tous les problèmes de l’école. On ne trouve rien dans les programmes d’extrême droite qui permettrait de résoudre les fragilités actuelles du système éducatif. Derrière un discours prétendument social, elle promeut en réalité l’obscurantisme, l’autoritarisme, la haine, le racisme, l’antisémitisme, les LGBTIphobies, le sexisme.
Manifestation en région parisienne - 13h Sorbonne
Nos organisations sont mobilisées contre le « Choc des savoirs » depuis plusieurs mois. Nous dénonçons cet ensemble de mesures, du premier degré au second degré, qui dessine les contours d’un modèle d’École passéiste et conservateur. Il vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge, notamment par les groupes de niveaux, mais aussi en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en lycée général, technologique ou professionnel, en faisant du brevet une barrière à l’entrée au lycée. Le « Choc des savoirs » est une attaque frontale contre l’Ecole publique. Il est synonyme de retour en arrière sans précédent, en revenant sur les acquis de 60 ans de démocratisation scolaire. C’est aussi une certaine vision de la société qui est esquissée, celle du tri et de l’assignation sociale, dangereuse pour notre démocratie. Un pays où la jeunesse se trouve assignée à ses positions scolaires et sociales court un grave danger démocratique.
Depuis des mois la CGT Éduc’action martèle son opposition au «Choc des savoirs» et à sa mesure emblématique des groupes de niveaux au collège. La parution du décret n’y change rien.
Nous ne voulons pas d’une mesure qui change profondément le sens de nos métiers en organisant un séparatisme scolaire et social. Refus du tri, de l’orientation précoce, d’une évaluation permanente et standardisée, des manuels labellisés et du brevet comme barrière pour accéder au lycée : personnels, familles et élèves sont uni·es et déterminé·es pour y porter un coup d’arrêt.
Grèves, tractages, rassemblements, manifestations, réunions publiques : nous voulons le retrait de cette réforme et nous allons poursuivre la lutte pour qu’elle ne s’applique pas !
CGT Educ’action Versailles
Les personnels ont appris la reprise brutale des HSE et peut- être des IMP non consommées pour la fin de l’année avant une éventuelle redistribution. Concrètement, cela signifie qu’il ne sera plus possible de se faire rémunérer pour des tâches précises (projet pédagogique, sortie, surveillance en dehors des horaires de service, préparation du bac…). Cela fait également suite à la reprise de l’ensemble des briques du pacte non consommées dans les établissements sur décision rectorale en accord avec le ministère. C’est une nouvelle forme de mépris des personnels. Cette décision est prise sans aucune préparation, aucune concertation dans une logique purement budgétaire.
Cela renvoie chaque établissement à son propre mode de fonctionnement en créant une inégalité de fait entre ceux ayant anticipé les répartitions et les autres.
Cela s’inscrit dans une politique budgétaire d’austérité où notre ministère est privé de 700 millions d’euros car l’éducation, c’est une priorité pour le gouvernement, mais sans les moyens.
Les actes de mépris s’accumulent dans une logique insupportable où nous devons faire toujours plus avec moins. C’est inacceptable et les personnels ne l’acceptent pas.
Nous demandons l’arrêt immédiat de cette décision et le maintien des moyens de fonctionnement pour les établissements.
Dans l’immédiat, la CGT Éduc’action continue d’exiger l’abandon du Choc des
savoirs, l’attribution des heures dédiées aux groupes de niveaux à la baisse des effectifs par classe ; l’abandon du Pacte au bénéfice d’une revalorisation salariale sans condition, de la
réforme du LP et des évaluations nationales ; l’abandon des suppressions de postes, des fermetures d’écoles et d’établissements, une augmentation indiciaire de 400 € net de l’ensemble des
personnels ; un statut de catégorie B pour les AESH, la titularisation sans condition de concours ni de nationalité.
Dans ce contexte la CGT Éduc’action appelle l’ensemble des personnels à la grève le 2 avril et à se réunir en AG pour débattre de la reconduction.
Lire la suite…
En grève le mardi 2 avril !
Effectifs surchargés, manque d’enseignant·es, pas de remplaçant·es, des enfants en situation de handicap non accompagnés, toujours moins de moyens, tri des élèves en 6ème …
Non au choc des savoirs, oui au choc des salaires et des moyens pour l’École publique
Toutes et tous en grève le mardi 2 avril et inscrivons l’action dans la durée !
Attention !! Modèle de déclaration d'intention de grève à déposer massivement avant ce soir à 23h59 !
Parents, profs, tous et toutes ensemble en AG à Evry le 2 avril à 9h30 à la bourse du travail, place des terrasses de l'Agora !
La CGT Éduc’action Versailles organise une visio à l’échelle académique sur le mouvement intra départemental.
Elle se déroulera mercredi 27 mars de 9h00 à 12h00.
Nos représentant⋅es des 4 départements de l’académie de Versailles pourront répondre à vos questions sur ce mouvement complexe.
Pour y assister, inscrivez-vous en complétant ce formulaire.
Pour consulter notre guide sur le mouvement intra-départemental. Les règles sont communes aux 4 départements de l’académie : 78, 91, 92 et 95.
Le mouvement intradépartemental a commencé ! Vous avez jusqu’au 10 avril (12h) pour faire vos vœux. La CGT éducation vous aide à calculer votre barème ! Répondez aux questions via le lien ci-dessous et envoyez -nous un mail !
Mouvement Intra départemental 2024 (78, 91, 92 et 95) (google.com)
L’administration a mis au point un outil qui vous permet de prendre connaissance des taux d'attractivité des communes de votre département. (Les taux d'attractivité représentant le nombre de demandes par rapport au nombre d'écoles dans la commune).
https://info-mutations.phm.education.gouv.fr/sirh-cmpmo-front/mvt/comparateur/intra
Non à la réduction de l'offre de repas dans les collèges de l'Essonne
!
Au prétexte de la lutte contre le gaspillage, dans les cantines des collèges les portions individuelles ont diminué en quantité. De plus, il est imposé de
choisir entre le laitage et le fruit alors que le gaspillage ne concerne ces éléments que dans de très rares cas. Cette disparition d'une partie du plateau s'accompagne aussi de pénuries
récurrentes des autres éléments du repas. Il est inacceptable que des enfants finissent le temps de midi en fin de service en n’ayant pas mangé à leur encore faim, sans avoir pu disposer d'un
plat chaud complet !
Afin que les élèves mangent à leur faim, nous demandons le retour à cinq composantes et des portions suffisantes, sans augmentation des tarifs.
Nous vous invitons à signer la pétition.
Toutes et tous en.gréve le 6 février ! Toutes les bonnes raisons sont sur l'affiche.Ne pas relâchez la pression, c'est le moment de défendre nos métiers, conditions de travail et nos
salaires.
Lire la suite…
« Choc des savoirs » : non aux mauvaises recettes du passé !
Vous retrouverez ici le communiqué de la CGT sur les annonces d'Attal et le "choc des savoirs".
"Toutes et tous mobilisé·es le 12 décembre !"
"14h Place de la Sorbonne (Paris)"
"18h assemblée générale à la bourse du travail de Paris".
UN ENJEU DE CLASSE ET DE SOCIÉTÉ
La voie professionnelle sous statut scolaire concerne 37% des élèves.
Le LP concentre fortement des populations d’origine sociale défavorisée (57 % des élèves).
Par conséquent, cette réforme va surtout impacter les jeunes issu∙es des milieux populaires. Pour la CGT, la voie professionnelle doit « former l’Homme, le citoyen, le travailleur », or la réforme Macron a pour seule boussole l’employabilité immédiate au détriment des autres missions (éducation, ouverture culturelle, culture professionnelle, citoyenneté…).
L'ensemble des organisations syndicales et la FCPE claquent la porte de la commission spécialisée des lycées.
Nos organisations syndicales FSU (SNUEP, SNES, SNEP), SE-UNSA, SNETAA-FO, CGT Éduc’action, SGENCFDT, Fep-CFDT, SNALC, Sud éducation, SNEC-CFTC, la CNT-FTE et la FCPE réunies en commission spécialisée des lycées ce mercredi 29 novembre ont dénoncé d'une seule voix et avec force le texte relatif à la transformation profonde des trois années de cursus bac pro et exigent du ministre qu'il renonce à présenter ces textes au Conseil supérieur de l'Éducation du 14 décembre 2023
Vous êtes actuellement une soixantaine d’enseignants du 2nd degré répartis sur l’ensemble des dispositifs UPE2A dans les collèges et les lycées du département.
Alors que l’Essonne connaît depuis plusieurs années une pression démographique inédite et accueille de plus en plus d’élèves allophones nouvellement arrivés, il est plus que jamais essentiel de vous garantir des conditions de travail décentes et de garantir à ces élèves des conditions d’apprentissage favorables.
Vos représentants FSU et CGT vous invitent, à une réunion exceptionnelle de leurs deux instances internes élargies aux enseignants d’UPE2A, le jeudi 21 décembre 2023 de 13h30 à 17h30.
-15,7 millions : la région Ile-de-France
fait les poches des lycées !
La région communique sur une hausse des budgets de 2 millions, mais le chiffre annoncé est purement fictionnel. En effet, la région se prépare à ponctionner les fonds de réserve des lycées ne laissant que 3 mois de fonctionnement. Certains lycées recevront 100 000€ de moins que la somme qui leur avait été annoncée ! Après ces mesures d’écrêtement, le budget des lycées d’Ile de France baisse en réalité de 15,7 millions !
De plus, 7 lycées de Paris sont menacés de fermeture et leurs formations de mesures de transferts, par un « effet dominos », ce projet impactera d’autres établissements. Cette opération n’a qu’un objectif : faire des économies au détriment des élèves et des personnels.
La Dotation de solidarité, qui devrait compenser les inégalités sociales, est toujours calculée à l’intérieur de l’établissement selon différentes catégories (CPGE ; lycée GT ; lycée Pro…) et différents seuils. L’utilisation de médianes différentes selon les publics génère toujours une discrimination des publics les plus fragiles. La politique régionale renforce les inégalités sociales !
Alors que la région communique beaucoup sur le numérique, la vétusté des parcs informatiques, y compris pour des équipements spécifiques pour des enseignements techniques ou industriels, comme par exemple en CAO-PAO, devient critique.
Les fonds de réserve des lycées servaient souvent à pallier aux retards (où aux erreurs) d’investissements de la Région. Cette marge de manœuvre va être limitée par la politique d’écrêtement. La région fait les poches des lycées publics, mais fait le choix de renforcer ses aides aux établissements privés, notamment ceux qui accueillent les publics particulièrement favorisés, comme l’école alsacienne !
La situation des lycées d’Ile de France montre la nécessité d’un plan d’urgence qui ne soit pas un plan de communication !
Montreuil, le 19 novembre 2022
Oralement, certain·es IEN se permettront peut-être comme les années précédentes de donner comme consigne de ne pas placer en GS/CP/CE1 des personnels à temps partiel ou des femmes enceintes. La CGT Education 91 le rappelle : ces consignes ne sont jamais données à l'écrit car c'est une mesure illégale ! Il s'agit d'une discrimination sexiste et d’un délit (article 225-2 du code pénal). La loi protège aussi contre toutes les mesures de représailles ou de rétorsion les personnes qui se sont plaintes de discriminations interdites par la loi ou celles qui en ont été témoins.
Vers une éducation nationale à deux vitesses,
Dans le bassin de Massy-Palaiseau ?
Pour accompagner le projet de spéculation immobilière sur le plateau de Saclay, la Région Ile-de-France et le Rectorat construisent le « nouveau lycée de Palaiseau ». Ce lycée international, à la sectorisation bien particulière bénéficie de toutes les attentions.
Cette rentrée 2022, la région inaugurait seulement deux lycées (Pierrefitte et Palaiseau). Concernant les profils de ces deux lycées, on peut remarquer une différence assez nette. Le lycée international de Palaiseau a la particularité de regrouper des territoires favorisés et un petit bout de Massy, un seul collège REP. Le territoire de Pierrefitte présente un profil exactement à l’opposé, avec assez peu de collèges non classés dans son secteur de recrutement. Nous constatons un écart de financement majeur au niveau du financement par élève : 47,4 millions d’euros pour 1400 places à Palaiseau (91) et 38,7 millions d’euros pour 1200 places à Pierrefitte sur Seine (93). C’est 1600 euros/élèves de plus pour les élèves de ce lycée sélectif !
Pour alimenter en moyens ce nouveau lycée, le Rectorat pioche dans les lycées du bassin.
Le lycée Camille Claudel de Palaiseau voit disparaitre près d’une centaine d’heures de DGH et des postes. Le lycée Parc de Vilgénis de Massy va perdre un demi-poste d'infirmière, toujours au profit du lycée international.
La CGT Éducation soutien les mobilisations (grève, « nuit du lycée »…) des établissements du bassin de Massy-Palaiseau. Ils doivent conserver leurs moyens !
La CGT Éducation 91 appelle à participer à la manifestation du samedi 12 février 2022 qui partira à 10h30 du lycée Camille Claudel.
Evry, le 27 janvier 2022